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24/01/2025François Hien

Pièces de théâtre de François Hien, présentées à Paris, début 2025.
 
 
 

 

La compagnie lyonnaise L'Harmonie Communal, dirigée par François Hien,  s'installe à Paris pour un mois, début 2025.
 
Deux de ses spectacles phares seront repris : La Peur au théâtre de la Tempête, et La Crèche : Mécanique d'un conflit, au Centquatre-Paris. 
 
Si vous souhaitez venir, vous pouvez réserver par retour de mail grâce aux liens ci-dessous de chacun des théâtres.
 
François Hien chemine depuis des années avec l'Association Recherches Mimétiques. Il a donné plusieurs conférences, édité un livre au Cahier de l'ARM "Retour à babyloup, contribution à une désescalade" et participé au blog émissaire.
 
 
 
 
La Peur 
Théâtre de la tempête 
du 24 janvier au 16 février (à 20h30, sauf dimanche à 16h30 - relâche les lundis)
 
Parce qu’on a découvert sa liaison amoureuse, le père Guérin a perdu sa paroisse. Devenu le confesseur des hommes d’église, il prévient la justice de la pédocriminalité du père Grésieux qu’il a apprise en confession. Il pourrait dénoncer également l’évèque qui savait mais qui a gardé le secret ; ce dernier le convainc de n’en rien faire. Pour prix de son silence, le père Guérin retrouve une paroisse. Mais un jeune homme, victime autrefois du père Grésieux, lui rend visite pour obtenir son témoignage. S’engage alors un dialogue qui bousculera profondément les deux hommes.
 
Sorte de "buddy movie" où le père Guérin, qui par son silence a protégé la hiérarchie de l'Église alors qu'elle avait connaissance des agissements d'un prêtre pédocriminel et Morgan, jeune adulte, qui fut victime de ce même prêtre, décident de déjeuner ensemble tous les dimanches afin de confronter leurs histoires, leurs blessures respectives et de passer au-delà de la peur qui les ronge. 
 
La Crèche raconte un conflit qui dégénère sous l'effet de prophéties auto-réalisatrices dont René Girard et Jean-Pierre Dupuy ont proposé la description. Les deux personnages principaux fournissent une possible illustration du passage de la médiation externe à la médiation interne dans les relations "interdividuelles". C'est aussi, plus largement, une pièce qui s'efforce de décrire une situation minée sans se laisser emporter par la contagion des hostilités ou des aveuglements."
 
Le texte de La Peur est lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques ARTCENA et des journées des auteurs de Lyon 2021 Aide à la production : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes, ville de Lyon Coproduction : les Célestins, théâtre de Lyon, la Mouche – Saint-Genis-Laval, le Centre Culturel Charlie Chaplin – Vaulx-en-Velin, le SUAC, université de Strasbourg
 
 
 
La Crèche : mécanique d'un conflit
au Centquatre-Paris
8 février (19h30), 9 février (15h30) et 10 février (19h30)
 
Après une absence de cinq ans pour congé parental, Yasmina revient à la crèche Bicarelle dont elle est directrice adjointe, dans la banlieue d’une ville imaginaire. Elle tient à pouvoir garder son voile au travail, ce que ne permet pas le règlement. La directrice, Francisca, la congédie, et Yasmina porte plainte pour discrimination. C’est le début d’un affrontement qui va prendre à partie toutes les employées de la crèche et tous les habitants du quartier, les contraindre à se positionner et creuser des gouffres là où jusqu’alors l’entente régnait. Le conflit se durcit et prend les allures d’une tornade médiatique et idéologique nationale.
 
Librement adapté de l’affaire Baby-Loup, La Crèche déploie un conflit entre une directrice et son employée, prenant comme prétextes des arguments religieux. C'est une mise à nu de ces mécaniques implacables où chaque camp finit par se caricaturer lui-même, dans une société du débat qui fait feu de tout bois.
 
La Crèche raconte un conflit qui dégénère sous l'effet de prophéties auto-réalisatrices dont René Girard et Jean-Pierre Dupuy ont proposé la description. Les deux personnages principaux fournissent une possible illustration du passage de la médiation externe à la médiation interne dans les relations "interdividuelles". C'est aussi, plus largement, une pièce qui s'efforce de décrire une situation minée sans se laisser emporter par la contagion des hostilités ou des aveuglements."
 
La Crèche avait fait l'objet d'une publication dans les Cahiers de l'ARM. Nous vous renvoyons aux films de présentation de François Hien.
 
Aide à la production DRAC – Auvergne Rhône Alpes, Région Auvergne Rhône Alpes Coproduction Le Théâtre National Populaire – Villeurbanne, L’Azimut – Antony/Châtenay- Malabry, Pôle National Cirque en Ile-de-France, Scène Nationale de Bourg-en-Bresse (Ain) En partenariat avec le GEIQ Théâtre/Compagnonnage Avec le soutien de l’école de la Comédie de Saint-Étienne/ DIESE#Auvergne-Rhône-Alpes
 
 
 
 
Le Procès de Jeanne Bloch 
 (Maquette -création 2026/2027) Dossier 
 
Inspirée du procès de Rillom voulu par le régime de Vichy pour démontrer la responsabilité de la 3ème république dans la défait française, Le Procès de Jeanne Bloch nous plonge dans un univers uchronique où l'on suit les efforts d'une première ministre de gauche pour gouverner un pays sans majorité et sous la menace d'une invasion étrangère.
> au théâtre de la Tempête : mardi 4 et vendredi 7 février à 18h30
> au Centquatre : lundi 10 février à 14h30
 
 
Peur mail La Peur  
Parce qu’on a découvert sa liaison amoureuse, le père Guérin a perdu sa paroisse. Devenu le confesseur des hommes d’église, il prévient la justice de la pédocriminalité du père Grésieux qu’il a apprise en confession. Il pourrait dénoncer également l’évèque qui savait mais qui a gardé le secret ; ce dernier le convainc de n’en rien faire. Pour prix de son silence, le père Guérin retrouve une paroisse. Mais un jeune homme, victime autrefois du père Grésieux, lui rend visite pour obtenir son témoignage. S’engage alors un dialogue qui bousculera profondément les deux hommes.

EXTRAITS DE PRESSE
" Évitant l'écueil de la satire et celui de la pièce moralisatrice, La Peur expose aux yeux du grand grand public, une autre voie : le dépassement du conflit par les mots. " La Croix - Eve Guyot 

​" Portée par une mise en scène simple, austère, un jeu naturaliste, un poil surjoué, juste ce qu'il faut pour éviter le pathos, pour donner des espaces de respiration, La Peur secoue nos certitudes et ouvre la voie à une vraie réflexion. Bravo ! "
L’œil d'Olivier - Olivier Frégaville-Gratian
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La Crèche : mécanique d'un conflit
Après une absence de cinq ans pour congé parental, Yasmina revient à la crèche Bicarelle dont elle est directrice adjointe, dans la banlieue d’une ville imaginaire. Elle tient à pouvoir garder son voile au travail, ce que ne permet pas le règlement. La directrice, Francisca, la congédie, et Yasmina porte plainte pour discrimination. C’est le début d’un affrontement qui va prendre à partie toutes les employées de la crèche et tous les habitants du quartier, les contraindre à se positionner et creuser des gouffres là où jusqu’alors l’entente régnait. Le conflit se durcit et prend les allures d’une tornade médiatique et idéologique nationale.

EXTRAITS DE PRESSE
"Avec l’habileté dramaturgique qu’on lui connaît, François Hien fait le pari de la fresque narrative. Sans manichéisme aucun, en s’appuyant sur ses neuf formidables comédiennes, il révèle les mécanismes qui font s’emballer la machine. Un tour de force théâtral, dans son plus simple appareil." TTT
Vincent Bouquet - Télérama 

" Fançois Hien est de ceux qui donne envie de croire à un théâtre populaire et de qualité. Agile, subtile, ambitieux, mais pas prétencieux"
Joëlle Gayot - Le Monde

''Le spectacle est, cette fois, le fruit d'une mise en scène collective dont se dégagent, sur le plateau, la force de l'implication intime de chacune et la puissance de la sororité nourrie par le groupe''
Eve Guyot - La Croix

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Le procès de Jeanne Bloch

Un futur proche, jamais daté.

Après une guerre express et rapidement perdue, la France s’est vue imposer d’humiliantes conditions d’armistice. Le territoire national est occupé par une vaste alliance politico-militaire dominée par la Russie, derrière laquelle se sont rangés nombre de pays d’Europe qui ont renoncé à la démocratie.

Discrédité par la défaite, le gouvernement français a démissionné et confié le pouvoir à un vieux militaire d’extrême-droite, Cochin. Ce dernier entend dresser le procès des responsables politiques d’avant-guerre, coupables d’avoir mené le pays à la défaite. Parmi eux, l’ancien président Martin Gary, et l’ancienne première ministre Jeanne Bloch. Martin Gary fut un président de centre-droit pendant une dizaine d’années, avantguerre. Jeanne Bloch, femme de gauche, ne fut à la tête du gouvernement que quelques mois, à la suite d’une dissolution perdue par le parti présidentiel. Sous pression de la rue et des franges plus radicales de la coalition qu’elle menait, elle eût le temps de mettre en place une série de mesures progressives qui lui sont aujourd’hui reprochées lors de son procès.
 

La pièce alterne entre les audiences, sous haute surveillance, et des flash-backs qui nous permettent de découvrir une expérience gouvernementale périlleuse et tendue, sur fond de montée des périls fascistes.

 
Dernière modification : 20/01/2025

15/11/2024 15:00René Girard, la théorie du bouc émissaire

 

Conférence de Christine Orsini

 

René Girard, la théorie du bouc émissaire

 

Vendredi 15 novembre 2024 à 15h. 

 

CANNES UNIVERSITE
10 avenue de Vallauris
Pôle culturel Cannes République
06400 CANNES

 

 

 > Information et inscription

 

 

La théorie du bouc émissaire serait-elle trop belle pour être vraie ? Le fait est qu’elle est séduisante, et même fascinante, en ce qu’elle fournit une clé de compréhension simple et efficace pour des problèmes fort complexes. Avec René Girard, tout devient lumineux : la question du désir (réglée via le principe du mimétisme), la question de la violence (résolue par l’intervention du mécanisme victimaire), la question enfin de l’apparition du sacré (expliquée par les pouvoirs miraculeux attribués à la Victime).


Cette conférence présentera la théorie anthropologique d’un des grands penseurs de notre temps, René Girard. Pourtant, loin d’être réservée à des spécialistes, cette pensée couvre tout le champ des sciences humaines et, en nous apportant une lecture neuve de textes anciens, littéraires, philosophiques, religieux, donne du sens aux temps de « crises » que nous vivons.

 

 

 

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Christine Orsini

Agrégée de philosophie et vice-présidente de l’Association Recherches mimétiques (ARM), Christine Orsini a contribué au livre collectif "René Girard et le problème du mal "(Grasset, 1982) et au colloque de Cerisy « Autour de René Girard » en 1983. Elle est également l’auteur de "La Pensée de René Girard "(Retz, 1984) et récemment "René Girard" (Coll "Que sais-je" PUF, 2018).

 

 

lien vers la conférence donnée par Christine Orsini le 2 juin 2022 au Centre Sèvres : "Qu’est-ce que le moi ? Une lecture girardienne de Pascal"

 

 

 
Dernière modification : 13/11/2024

09/11/2024 10:30PESTE, GUERRE ET PAIX : RENÉ GIRARD ET MICHEL SERRES

 

 

Dans le cadre des "Rencontres philosophiques Michel Serres" à Agen :

 

"Peste, guerre et paix : René Girard et Michel Serres" 

Conférence de Benoît Chantre

 samedi 9 novembre à 10h30 dans la Salle des illustres, à Agen.

 

> Informations et inscriptions 

 


 

 

Le 15 décembre 2005, Michel Serres avait prononcé le discours de réception de René Girard à l'Académie française :

Discours de réception (PDF)

Enregistremen

 

 


 

Michel Serres a donné plusieurs conférences dans le cadre de notre association : 

 

 

"La guerre mondiale"

Conférence de Michel Serres, donnée le 11 mai 2009, dans le cadre de la Chaire "René Girard" au Collège des Bernardins, organisée en partenariat avec l'ARM

 

Contrairement à l’usage courant, on appellera « guerre mondiale » celle que nous menons contre le monde. On cherchera donc à définir la guerre usuelle, ainsi que le terrorisme, pour poser enfin la question de la violence que nous exerçons contre notre environnement.

 

> Enregistrements

 

 

 

 

"Les trois sacrifices"

Conférence de Michel Serres, donnée le 6 mai 2017, dans le cadre du colloque organisé à l'Institut Catholique de Paris avec l'ARM "Faut-il avoir peur, René Girard penseur de la violence"

 

> Enregistrements 

 

 

 


"Concordances"

Conférence ARM d'Olivier Joachim, en hommage à Michel Serres et René Girard

(28 avril 2022)

 

 L’extraordinaire proximité entre René Girard et Michel Serres rend la ‘confrontation’ de leur pensée particulièrement délicate. Le terme de ‘concorde’ serait sans doute plus approprié !

 

En effet, dès le début des années 70, leurs trajectoires intellectuelles convergent l’une vers l’autre, se touchent, s’entrelacent, résonnent et interfèrent. Au-delà d’une proximité physique, puisqu’ils enseignent dans les mêmes lieux, de profondes similitudes se révèlent dans leurs travaux respectifs. Méridionaux tous les deux, nés entre les deux guerres, sensibles aux mêmes influences, ils ont lu la philosophie de Simone Weil chacun avec beaucoup d’intérêt. Nul doute que sa quête de vérité les ait fortement inspirés l’un comme l’autre. De fait, soucieux de la noirceur de l’âme humaine, passionnés de connaissance et de culture, convaincus de la nécessité d’une forme de dévoilement par la voie (ou la voix) des sciences, coudre leurs pensées à la trame commune de nos savoirs est dès lors apparu comme une perspective évidente. 

 

Que ce soit sur des questions épistémologiques, tenant à la fusion des disciplines, ou sur le fondement des cultures et des sociétés, abreuvées de la violence qu’engendre la mimésis, nous pouvons à juste titre parler de philosophies de la concordance. A la confluence des mathématiques, de la physique, de la chimie, de la biologie, de l’histoire, des sciences humaines, de la mythologie et de l’herméneutique, ils vont féconder de leur génie le projet anthropologique d’une nouvelle alliance.    

 

De surcroît, la profonde estime qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre n’a pu qu’amplifier cette communion des esprits. Parce que c’était René Girard et parce que c’était Michel Serres, ainsi pourrait-on dire !

 

 

Olivier Joachim est professeur agrégé de physique en classes préparatoires au lycée Saint-Louis

 

 

> Enregistrement sur la chaîne Youtube de l'ARM

 

 

 
Dernière modification : 15/10/2024

31/10/2024René Girard et l'origine de la violence

Lausanne, le 31 octobre à 18h15

 

"René Girard et l'origine de la violence"

 

par Guillaume Préchac.

 

 

 

Association EP(Φ)L Rte Cantonale, 1015 Lausanne Suisse

 

 

Entrée libre

 


Quelle est l'origine de la violence, et plus particulièrement, comment expliquer qu'elle prenne des formes extrêmes et collectives, lynchages et sacrifices ? Quel est le lien de cette violence à la religion et au sacré ? Voici autant de questions auxquelles cette conférence va tenter de réponse par le prisme de l'analyse de René Girard. Cette conférence reviendra sur les fondamentaux de l'approche girardienne de la violence et du sacré, et en viendra à développer la nototion d'illusion rituelle, notamment pour l'application contemporaine de la théorie girardienne.


Guillaume Préchac, diplomé de Sciences Po Lyon, agrégatif en philosophie à l'Université Panthéon sorbonne et préparant une thèse de philosophie sous la direction de M. Charles Ramond, hdr, portant sur "René Girard et les institutions face à la violence rituelle", est invité pour parler ici de Girard, de la violence et du sacré.
 

 
Dernière modification : 24/10/2024

16/10/2024 19:00René Girard, la violence et les limites du discours philosophique

 


  Andreas Wilmes photo

 

 

René Girard, la violence et les limites du discours philosophique

 

Conférence-débat avec Andréas Wilmes

 

Mercredi 16 octobre à 19h00 (en visio)

 

 

 

 

 

Girard écrivait qu’il faudrait « lire la philosophie à la lumière du religieux ». Que faut-il entendre par là ? 

 

 A l’occasion de la parution du premier volume de René Girard and the Western Philosophical Tradition, cette conférence sera l’occasion de faire le point sur l’attitude qu’avait Girard vis-à-vis des philosophes. Ceux-ci, pourtant abondamment commentés dans son œuvre, occupent toujours le second rang par rapport aux romanciers, aux anthropologues, et, enfin et surtout, aux Saintes Ecritures.

 

Contrairement à une opinion répandue, cette attitude n’est pas réductible à une simple erreur de jugement. Assurément, certains propos de Girard tendent à sous-estimer les intuitions des grands philosophes sur les aspects conflictuels et violents de l’imitation. Il n’en demeure pas moins que ses travaux posent la question, nettement plus radicale, de savoir si le discours philosophique possède les ressources conceptuelles nécessaires pour saisir le phénomène de la violence sous toutes ses coutures.

 

Si, comme l’écrivait Girard, il faudrait « lire la philosophie à la lumière du religieux », c’est parce que celle-ci, au même titre que les autres savoirs institués, dérive de la violence fondatrice et de la méconnaissance victimaire. Or, l’auteur de La Violence et le Sacré doute que la conceptualité philosophique soit en mesure de saisir ses propres origines ou, en d’autres termes, de se comprendre elle-même. C’est cette perspective, foncièrement originale et polémique, que cette conférence visera à explorer.  

 

 

 

Andreas Wilmes enseigne à l’Université Catholique Péter Pázmány (Budapest) et est rédacteur en chef du Philosophical Journal of Conflict and Violence. Il a récemment dirigé, avec George Dunn, le premier volume de René Girard and the Western Philosophical Tradition (MSU Press, 2024). 

 

 

 

 


 

                                                          Livre Andras Wilmes

 

René Girard and the Western Philosophical Tradition

Volume 1 : Philosophy, Violence, and Mimesis.

 

Edited by Andreas Wilmes and George A. Dunn. 

 

This edited volume situates René Girard in relation to the Western philosophical tradition. Each chapter engages the French anthropologist in dialogue with a key figure from the history of Western philosophy, from Plato to Kierkegaard. The pivotal question of René Girard and the Western Philosophical Tradition revolves around Girard’s assertion, “Since the attempt to understand religion on the basis of philosophy has failed, we ought to try the reverse method and read philosophy in the light of religion.” Major philosophers influenced Girard and contributed valuable insights into questions of desire, religion, violence, and the sacred. At the same time, he felt that Western philosophy often, if not always, neglected the founding violence that lies at the origin of culture.


This is the first collective scholarly effort at situating René Girard in relation to the Western philosophical tradition. Volume 1 features chapters on Plato, Augustine of Hippo, Niccolò Machiavelli, Thomas Hobbes, Blaise Pascal, Baruch Spinoza, Jean-Jacques Rousseau, Adam Smith, Immanuel Kant, Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Friedrich Wilhelm Joseph Schelling, Alexis de Tocqueville, Søren Kierkegaard, and René Girard.

 

> lien vers Michigan State University Press

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dernière modification : 24/10/2024

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